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LAURIE ANNE COURSON

Laurie-Anne COURSON

Née en Bretagne, formée aux métiers du journalisme à Marseille, Laurie-Anne a bifurqué vers le documentaire en intégrant le dispositif "Passeurs d'images", sur l'île de La Réunion, en 2011.  Envie de prendre le temps de chercher, de rencontrer, d'écrire, de raconter... et de se positionner. En choisissant la pointe bretonne comme port d'attache (Audierne/ Pointe du Raz) pour continuer à sillonner le monde, et en particulier les îles, elle développe de nombreux projets autour de la mer. L'insularité, les phares, la mer l'interpellent et la portent inlassablement vers de nouvelles aventures audiovisuelles.

Documentariste, passionnée par les histoires d’eau salée. Très sensible aux liens que l’homme entretient avec le territoire qu’il habite, elle développe de nombreux projets audiovisuels autour de l’insularité, notamment. Investie dans le réseau Passeurs d’Images, elle aime transmettre aux jeunes les petites histoires qui éclairent la Grande.

Aujourd’hui, soutenue par le Centre National du Cinéma dans ses recherches narratives, elle s’ouvre à de nouveaux langages : le dessin, la maquette et la danse.

Stéphane LAVALLEE  

Formé au Conservatoire National Supérieur de musique et de danse de Paris, Stéphane a dansé pour de nombreuses compagnies pendant 15 ans, avant de revenir s’installer en Bretagne, où il transmet aux plus jeunes sa passion pour le break.

Mustapha KERNISSY

Autodidacte, Mus a forgé sa danse dans la rue, à Chatelet, notamment le lock et popping, avant de monter sa propre structure, Entourages, avec laquelle il a sillonné le monde. Aujourd’hui, il s’est installé en Bretagne et a rejoint Stéphane au sein de son association Alors on danse ?

Court métrage Tant que brilleront nos nuits Hip Hop

Un film de 6 mn, écrit et réalisé par Laurie Anne Courson

Image: Hervé Cavanhié

Danseurs: Stéphane Lavallée et Mustapha Kernissy

 

Résumé

Quand les danses urbaines questionnent notre patrimoine…Voici une version singulière de l’histoire des phares, dansée, et projetée. Un hymne à la lumière, et à la victoire de l’homme sur l’obscurité. 

L'intention du projet

Pourquoi danser les phares ? 

 

 

J’ai toujours aimé les phares. Ils me fascinent et leurs faisceaux me rassurent. Depuis mon jardin, je distingue un éclat blanc toutes les cinq secondes. Le phare d’Eckmühl brille, la baie d’Audierne est protégée. Tout va bien. Je ne peux pourtant m’empêcher de penser à l’ordinateur qui a chassé les gardiens de leurs phares, il y a une trentaine d’années. Je ne peux m’empêcher de penser aux jeunes qui peinent à croire que des hommes et des femmes ont vécu dans ces tours de feu, en pleine mer, pendant 150 ans.

Moi qui ai réalisé plusieurs documentaires sur le patrimoine maritime (notamment « Les sentinelles de l’amer », visible ici : Les sentinelles de l'amer), je prends conscience qu’il est important de rallumer le lumière de la cuisine et d’y convier les jeunes. Bousculer l’histoire, jouer avec les anachronismes… Voilà pourquoi j’ai choisi une danse actuelle, urbaine, très loin de l’univers maritime pour remonter l’histoire de ces sentinelles qui bravent encore le temps. Celui qui passe, et celui qu’il fait. A mes yeux, le hip hop est un formidable outil pour lutter contre l’oubli. A travers les battles qui s’improvisent régulièrement dans la rue, les corps des breakers, dans leur individualité, racontent beaucoup de choses universelles. L’engagement, la fierté, le devoir, la solidarité, l’identité… Ces valeurs proches de celles des gardiens, marins immobiles arrachés à leurs tours de feu le jour où l’administration décida qu’ils ne servaient plus à rien. 

photo phare de la Vieille de Didier Grimberg

Didier GRIMBERG  

Photographe amateur, Didier Grimberg arpente les rivages du Cap Sizun et de la Cornouaille. Son travail de captation de la lumière des lanternes de phares illumine le regard et invite le public à voir plus grand que soi. Il a exposé à la Maison du Site de la Pointe du Raz en 2016.

Didier Grimberg
Paysage de Anna Le Moine Gray
ANNA LE MOINE GRAY

ANNA LE MOINE GRAY

 

Anna Le Moine Gray est née en Bretagne mais a passé la plus grande partie de sa vie en Grande Bretagne après des études aux Universités de Rennes et d’Oxford. Elle est revenue vivre sur les côtes bretonnes en 2016. Son apprentissage de la peinture s’est fait, depuis l’âge de 4 ans, dans des ateliers de peintres dont ceux d’Isabelle de Longvilliers, de Camille Nuri et de Philippe Lejeune. Elle expose régulièrement en solo et en groupe, surtout en Grande Bretagne mais aussi en France et à l’étranger. Elle a illustré plusieurs livres. Ses peintures se trouvent dans des collections privées et publiques dans le monde entier. Pendant 30 ans, Anna Le Moine Gray a enseigné le dessin et la peinture à des groupes d’enfants ou d’adultes en anglais et en français. Sa peinture a reçu de nombreux prix internationaux.

Fresnel - Michel Caron
Fresnel - Michel CARON

Michel CARON

Michel CARON s'essaie à faire vivre la lumière, la captant, la transformant, l'organisant au sein d'un programme qui laisse la place à une véritable dynamique. D'ailleurs, peut-on figer la lumière ? Ses œuvres ornent de nombreux édifices, églises, mais aussi écoles ou centres culturels, tant il est vrai que l'art de la lumière peut aussi constituer un langage, en dehors de toute représentation anecdotique. La lumière des phares est chargée de signes. Elle communique des informations, langage élémentaire composé de signaux simples, mais langage symbolique aussi, combien plus riche, marque d'une organisation du chaos primordial, tentative de structuration de la nature sauvage. Michel CARON impressionne par balayage de lumière au travers de plaques de verre qu'il a façonnées telles que l'étaient les premières optiques de Fresnel. C'est en quelque sorte le «phare» transcendé, l’éclat conservé au fond de l'œil, à la fois immobile et fugace. C’est la mise en relation entre une expression de l'histoire et de la technique mise en œuvre et l'acte de l'artiste qui en libérant l'imagination, recrée le monde.

Vincent GUIGUENO

Historien, conservateur en chef du patrimoine, membre de la section Histoire, Lettres et Arts de l'Académie de marine, Vincent Guigueno est l'auteur de plusieurs livres sur les phares (dernière publication, Le Tour du monde en 80 phares, EPA, 2019).

Il donnera deux conférences :

- Augustin Fresnel (1788-1827) et l'invention des phares modernes, à la Maison du site de la Pointe du Raz le vendredi 7 juillet à 14h00.

A l'occasion du bicentenaire de l'allumage du premier appareil utilisant les lentilles imaginées par Fresnel (phare de Cordouan, juillet 1823) la conférence donnera des éléments de contexte historique, scientifique et technique qui permettront d'apprécier cette révolution dans l'éclairage des phares. Elle montrera en particulier le rôle des institutions scientifiques sans lesquelles Fresnel n'aurait pas pu développer ses idées. On s'interrogera également sur l'héritage de Fresnel dans le fonctionnement des phares contemporains.

- Lutter contre les naufrages : cartes, phares, sauvetage en mer le dimanche20 Août à 17 heures au Théâtre Georges Madec 

L'auteur abordera la mise en place par l’État des politiques de sécurité de la navigation depuis la production de cartes marines détaillées au XVIII ème siècle, jusqu'à la création des CROSS et de la SNSM dans les années 1970.

GARDIENNE AFFICHE spectacle Compagnie SUMAK

Compagnie SUMAK

La compagnie SUMAK est une compagnie Finistérienne créée en 2014 et basée à Guissény (29). Elle tend à développer un spectacle de proximité, en mêlant musique et théâtre. Elle forme également à la pratique amateur, par un atelier adulte et des stages en direction des enfants et des adolescents.

Elle est dirigée par Céline Sorin, metteuse en scène et comédienne. C’est suite à leur rencontre avec l’association LANVAON, que l’ idée du spectacle à germé. L’association LANVAON a pour but de restaurer et d’animer le phare-amer de Plouguerneau. Elle leur a permis de rencontrer Soizic Corre, la dernière gardienne du phare, en poste de 1961 à 1991. Françoise Loiselet, auteure, a alors recueilli son témoignage. Puis, elle a rencontré d’autres gardiennes, écouté d’autres histoires. Ce spectacle est un hommage à ces femmes, veilleuses, mères de famille, parfois veuves, qui ont accompli leur tâche quotidienne et entretenu ces sentinelles dans une vie à la verticale.

Spectacle La gardienne Compagnie SUMAK
Spectacle La gardienne Compagnie SUMAK
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